Enfance

Je suis née un 4 juillet à Santiago et j'ai passé mon enfance plus au sud, à Graneros, sur la terre des huasos, les cow-boys Chiliens. J'ai toujours trouvé que mes parents avaient une vie plus intense que celle des autres. Ils travaillaient dur pour rentabiliser la ferme et maintenir la propriété mais ils voyageaient aussi beaucoup, en Europe surtout. Ma mère écossaise qui est peintre a toujours eu un don pour faire des albums photos incroyables et très personnels. Quand je les feuilletais, je n'avais qu'une envie, partir aussi un jour, et le plus loin possible. Mon père, grand sportif, cavalier exceptionnel et huaso lui-même, m'a transmis son imagination sud-américaine et sa passion pour une bonne histoire. Vivre entre deux cultures a indubitablement façonné ma personnalité.

Arrivée à Paris et hôtels

Quand nous sommes arrivés en France, nous nous sommes d'abord installés à l'Hôtel du Louvre, face à la Comédie Française, mes grands-parents, mes parents, ma sœur et moi. Je le raconte dans mon premier livre. C'est l'adresse que je donnais à l'école. Personne n'avait jamais vu ça !

Francisca Mattéoli

Voyages

Ma mère a quitté la Grande-Bretagne à 18 ans pour aller vivre au Chili avec mon père. Son aventure, inouïe pour l'époque, représente pour moi tout ce qu'un voyage devrait être, proche ou lointain. L'inattendu, l'inconnu, la confrontation avec un mode de vie différent, un saut dans le vide qui explose les sens. Un peu comme un concert rock à fond la caisse, avec rien qu'en première partie, les Rolling Stones et Creedence Clearwater Revival. Et une fantastique histoire d'amour.

Première publication

Quand j'ai décroché un reportage au Rwanda pour National Geographic France avec un photographe de l'Agence Magnum. Le reportage parlait d'un travail humanitaire dans lequel mon mari s'était engagé. Un moment très fort. Je savais que je serais à ma place dans ce magazine là. C'est toujours le cas.

Chili et paysages

Il ne se passe pas un jour sans que je pense au Chili et aux paysages qui ont marqué ma vie. Cela démarre souvent avec rien. Une odeur, une lumière, une couleur particulière et me voilà partie en première classe. Quelqu'un a dit qu'on appartient au pays de son enfance. C'est sûrement vrai mais pour moi, on appartient aussi aux lieux qui ont servi de décor aux grands moments de sa vie. Et je les lie toujours avec des personnes qui ont été importantes pour moi. Le Chili à ma famille. L'Ecosse à ma mère jeune. La France à mon mari. Le Brésil à des amis qui nous ont offert des moments inoubliables. C'est pour ça que je mêle des histoires humaines à mes histoires de voyages. Le cadre dans lequel nous évoluons nous influence forcement. C'est ce que j'essais de raconter, en divertissant j'espère. Et en m'amusant. Parce que finalement, c'est ça l'important.

Écriture

C'est le seul pays qui est vraiment le mien. C'est mon monde. Un univers que j'ai crée rien que pour moi, où je n'ai pas besoin de passeport, ni de visa, ni de valise, ni de rien de lourd. Seulement de ce que la vie m’apporte et de mes souvenirs.

Español

El sitio aún no está disponible en español, aunque espero que lo esté pronto. Con el tiempo, mi trabajo ha ido creando un lazo cada vez más íntimo entre Chile, Escocia, Francia, los reportajes, las crónicas de viajes, los recuerdos personales (como en mi teto sobre los huasos, para National Geographic en 2007).
También espero agregar mis sueños perdidos, mis mestizajes olvidados, historias que parten en Rancagua para aterrizar en París...
Mientras tanto, en la pagina de prensa se encuentran muchas entrevistas en español. ¡Hasta pronto!