Wyoming, the Hideout avec Marijn

On avait attaché les chevaux le temps de déjeuner, la température était parfaite, la vue sur montagne sidérante. En fait, nous n’étions passés que par des endroits sidérants toute la journée. Nous avons commencé à parler et même si je n’étais pas dans sa tête, je pouvais imaginer… Sa nouvelle vie, les efforts, les changements, les amis laissés chez elle, en Belgique. Maintenant, elle s’occupe d’un ranch et vit dans les plaines avec des cow-boys. Elle a apprit tout un tas d’activités qu’elle ne connaissait pas quelques années avant. Tenir ce ranch avec Peter, son mari, accompagner les visiteurs à cheval, les accueillir, faire en sorte que ces étrangers, qu’elle ne va pour la plupart jamais revoir, soient tranquilles, à l’aise, heureux. En la regardant, j’ai pensé qu’elle y réussissait drôlement bien. Il y a des gens qui n’ont pas besoin de faire d’écoles hôtelières. Ils ont une manière d’agir, un regard, une façon de vous aider quand vous ne savez pas trop comment faire qui fait se sentir bien, qui apaise. Ils ont un don, une délicatesse qui agit comme un baume. Nous avons parlé un bon moment et en rentrant, je l’ai regardée ramener calmement les chevaux, nous sourire encore, se préparer pour le dîner, pour le lendemain, pour les nouveaux arrivants, et je me suis sentie soudain très chanceuse d’être venue là.

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