Chili, désert d’Atacama – Une histoire de contemplation

C’était en août dernier, dans le désert d’Atacama, tout au nord du Chili…

Je pensais à tous ces endroits du monde où on peut voir, non, où on peut contempler. Où on utilise des sens qui ne servent pas, ou peu, en temps habituel. Où on est en dehors de la vie régulière, loin des choses qui nous minent, qui nous bloquent, qui nous empêchent de profiter de l’instant et d’avancer. Dans ces endroits là, il y a une chose spéciale. Aussi spéciale que les lieux. On sent bien, quand on croise les gens, qu’ils ne sont plus dirigés par la crainte mais par la curiosité. Qu’ils ne se disent pas «Oh non, et si… ?» mais «Ah oui, et si… ?». Dans des endroits comme ça, contempler est facile. Les gens ne sont pas pressés, pas agressifs. On n’a plus à s’inquiéter du portable – qui souvent ne passe pas – ni des emails, ni des emplois du temps bien organisés. On n’a rien d’autre à faire qu’à marcher devant soi, qu’à regarder, sereinement, et à capter ce qui nous entoure, avec gratitude. On peut enfin pousser le bouton « pause » et oublier ce qui ne nous rend pas heureux. Sans rien faire d’autre qu’être là, et se sentir bien.

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