Madagascar – 4h du matin à Anjajavy

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Si vous aimez la nature, vous savez sans doute que Madagascar est aussi une fabuleuse destination de voyage. Quand vous survolez le pays en avion, vous voyez des territoires absolument préservés, et quand vous êtes sur terre, les gens vous parlent de nature, des lémuriens, des arbres qu’ils ont plantés. Depuis notre petit Cessna, le monde n’avait jamais paru aussi vivant et intouché. Que des monts épais et verts, des rivières rouges comme en Afrique – Madagascar est en face du Mozambique – de la vie furieuse et splendide jusqu’à Anjajavy, au nord-ouest de Tananarive.

Le directeur de l’hôtel Anjajavy, Cédric de Foucault, nous attendait à l’arrivée devant son 4X4. Pendant tout le trajet jusqu’à l’hôtel, nous avons discuté de la vie à Madagascar, de sa famille installée sur l’île depuis plus de 150 ans, de l’allée de baobabs qu’il venait justement de planter et qui allaient mettre 500 ans à pousser. Je me suis dit que c’était, en une seule phrase, une petite leçon de patience qui vous fait mesurer la relativité du temps.

Cet après-midi là, sa ravissante femme malgache est venue nous saluer. En fait, durant tout notre séjour, tout le monde à l’hôtel et en dehors s’est salué et à discuté naturellement – comme vous le faites quand vous êtes dans un endroit où vous vous sentez bien.
Chaque jour, Cédric a prit le temps de nous montrer quelque chose de nouveau. Un animal une plante, un fruit étrange – une calebasse sauvage ou une autre espèce unique et protégée (80% des plantes et des animaux ici n’existent nulle part ailleurs). Dans un village de pêcheurs tout proche – une splendide réserve naturelle – la jeune infirmière du dispensaire âgée d’une vingtaine d’années nous a reçus dans son petit bureau et a bavardé avec nous comme si nous étions de vieux amis. Chaque jour a été l’occasion de réaliser le paradoxe de ce pays – si pauvre et en même temps, plein de richesses. En équilibre fragile dans tous les domaines.

Notre lodge n’avait pas de télévision (Bill Gates, aussi sensibilisé à l’écologie que nous, l’avait occupée la veille), ce qui fait que vous ne vous jetez pas sur la télécommande comme un robot pour regarder TF1 ou NBC, mais en profitez pour lire tranquillement, marcher dans des criques sauvages, regarder les lémuriens qui bondissent à un mètre de vous. Vous redevenez un enfant de dix ans – Vous savez que mes voyages ne sont pas sponsorisés, alors vous pouvez me croire. Vous sentez, touchez, mangez des choses nouvelles, voyez des gens nouveaux, parlez de tout en jouant au billard jusqu’à 4 heures du matin.

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Madagascar – 4am at Anjajavy

If you are a nature lover, you no doubt know that Madagascar is a fabulous destination. When you fly over the country you see vast entirely preserved areas and after you land the people talk of nature, of the lemurs, of the trees they have planted. From our little Cessna the world had never seemed so bright and pristine – only hills covered with lush greenery, rivers running red like in Africa – Madagascar faces Mozambique – vibrant and splendid, as far as Anjajavy, north west of Tananarive.

The director of the Hotel Anjajavy, Cédric de Foucault, was there to meet us standing next to his 4×4. All the way to the hotel we talked of life in Madagascar, of his family, established on the island 150 years ago, of the avenue of baobas he has just planted and which will take 500 years to mature. I said to myself that this is surely a small lesson of patience that makes you realise the relativity of time.

That afternoon Cédric’s beautiful Madagascan wife came to greet us. In fact, during all our stay everyone at the hotel and elsewhere greeted each other and chatted, as people do when they are at ease and relaxed.
Every day Cédric took time to show us something new. An animal, a plant, a strange fruit – a wild calabash or some other unique protected species (80% of the plants and animals do not exist anywhere else). In the nearby fishing village – a splendid natural reserve – the young 20 year old nurse at the dispensary recieved us in her little office and talked with us as though we were old friends. Every day was an opportunity to understand the paradox of this country – so poor yet so full of richness. A fragile balance in every way.

Our lodge had no television (Bill Gates, as ecology concious as we are had stayed there the day before), which means that you don’t reach automatically for the remote control, like a robot, to watch TF1 or NBC, but use the time to read quietly, walk in the uncontaminated creeks, watch the lemurs that jump and caper only a meter away. You feel like a child of ten. You know that my trips are not sponsored, so you can believe me: you feel, touch, eat new things, meet new people, and talk of everything with everyone while playing billiards until 4 o’clock in the morning.

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