The world – Ce qui fait du bien à l’âme

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Ce matin, je pensais à tous ces pays où les hommes sont élégants et où cette élégance se transmet de générations en générations. Si ce sont des hommes âgés, j’admire qu’ils aient gardé cette discipline, qu’ils soient toujours soignés, fiers de porter une belle coupe et de belles matières à un stade de la vie où beaucoup de gens se laissent aller. Quand ce sont des hommes jeunes, je me dis qu’ils doivent avoir hérité ça de leur pères ou de leurs grands-pères et que cette attitude leur sera utile dans la vie. En tout cas, c’est très agréable à regarder, surtout quand la personne a ce style naturel des gens vraiment élégants qui n’en rajoutent pas et ne cherchent pas à épater. Je dirais même plus, cela fait du bien à l’âme. Quand quelqu’un se présente bien, je me dis qu’ il doit être bien dans sa peau. J’ai vu beaucoup d’hommes âgés très élégants en Espagne et en Amérique du Sud – en général, ils vous tiennent aussi la porte et vous saluent, ce qui montre que ceci va avec cela. Les italiens sont aussi terriblement élégants. Les anglais, évidemment. Mon père, un pur produit latino, ne serait jamais sorti sans une veste bien coupée, une pochette en soie dépassant « négligemment » de sa poche extérieure (il adorait celles de Charvet), et un chapeau – différent l’été et l’hiver cela va sans dire. S’il ne portait pas de pochette, c’est que quelque chose allait mal ! Mon beau-père français était aussi très élégant. Il aimait les belles coupes, les matières qui durent, prendre son temps. Je le revois mettant très tranquillement son chapeau de chez Motsch avant de sortir, même juste pour pour aller au coin de la rue.

Je dis aussi tout ça parce que l’autre soir, ma sœur – et styliste – Alejandra, nous a invités à aller voir son ami, le tailleur parisien Jean Manuel Moreau, qui recevait dans son magasin Orazio Luciano et son fils Pino, propriétaires de La vera Sartoria Napoletana. Non seulement j’ai passé un moment formidable (avec beaucoup de rires, de Champagne et une vraie démonstration de virtuosité professionnelle) mais cela m’a rappelé toute une série d’endroits et de voyages. Le magnifique magasin Sombrereria Maquedano à Séville, Burlington Arcade à Londres où vous voyez des hommes comme sortis d’un James Bond (ceux des années 60- les meilleurs), la mini boutique de 21th Century Kilts à Edinburgh… Parfois, c’est la peine d’aller visiter une ville juste pour regarder les gens ou un travail bien fait, alors voilà quelques idées :

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The world – things that lift the spirit

This morning I thought of all the countries where men still retain a certain elegance handed down from one generation to the next. If they are men of a certain age, I admire the way they maintain that innate discipline, always spic and span, remarkably stylish and proud in their well cut clothes, at a stage in life when many people just let themselves go. When they are younger, I assume they learnt from their fathers or grandfathers and that the lesson will be to their advantage in life. In any case, it is always something very agreable to see, particularly when the person has that true elegance of simplicity that says it all. I would even say that it boosts the morale. I am always inspired by someone who looks good because I believe he must feel good too. I’ve seen many such elegant older men in Spain and South America; they usually bow and hold the door open for you, which suggests that one thing goes with the other. The Italians are extremely elegant too. The British, of course. My father, a pure Latino, would never have gone out without a well-cut jacket, a silk pochette – he favored a Charvet – placed square in the pocket, and a hat appropriate for the season, naturally. If there was no handkerchief in his pocket, it meant that something was wrong! My French father-in-law was very elegant too. He liked the classical cut, the fine materials that wore well, and to take his time. I still see him, putting his hat on – bought at Motsch, avenue George V- a fantastic hat maker, now a brand of Hermes – with quiet deliberation even if only to go to the corner of the street.

I think of all that because the other evening my sister – and designer – Alejandra , invited us to visit one of her friends, a Parisian tailor, Jean Manuel Moreau, who was receiving Orazio Luciano and his son Pino, owners of La Vera Sartoria Napolitana. Not only did we have a great time (lots of laughter, Champagne and a demonstration of professional virtuosity), but it all brought back other places and travels. The magnificent shop where you still find that elegance, Sombrereria Maquedano in Sevilla, Burlington Arcade in London where you see men dressed like James Bond (in the 60’s, the best, ever), the mini boutique of the 21st Century Kilts in Edinburgh… Sometimes it’s worthwhile visiting a city just to observe the people or a job well done, so here are some ideas.

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