Italie, Rome – La bella festa di Elisabetta e Pietro

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Il y a un article très intéressant qui a été publié sur l’esprit italien dans le New York Times
– ceci pour vous faire comprendre un peu mieux la suite. Voilà tout ce que vous aurez de « culturel » dans cette histoire parce que tout le reste sera sur La fête. Je veux dire : LA FETE !

Quand nous étions plus jeunes, « faire la fête » voulait dire boire (beaucoup) fumer (de tout), danser sur de la musique d’avant la naissance de Kurt Cobain et la mettre assez fort pour rendre sourd tout le quartier jusqu’à 7h du matin. Tout a changé depuis que tout est interdit. Heureusement dans certaines parties du monde il y a encore des gens qui savent ce que ça veut dire. La seule différence est que les lieux sont plus élégants et l’alcool de meilleure qualité.

Nous sommes arrivés dans la magnifique maison de nos amis Elisabetta et Pietro Beccari près de la villa Medicis quand le soleil tombait sur les toits de Rome. Déjà ça, c’était un moment vraiment unique (la villa Medicis est d’ailleurs l’un de mes endroits préférés pour voir un fantastique coucher de soleil sur Rome). Nous avons retrouvé des amis que nous avions perdus de vue depuis un moment, avons bu du champagne sur la terrasse, et quand la nuit est arrivée, nous sommes tous descendus dans le jardin entièrement illuminé. Tout avait été prévu pour célébrer l’Italie, le cadre, l’ambiance, les plats, des jambons magnifiques de toutes sortes, des pizza cuites dans un four spécialement amené pour la soirée, par des pizzaiolos venus eux aussi tout exprès. Nous avons continué avec de la « limonada » (citron/vodka /perrier – surtout vodka en fait, d’après ce que je me souviens…). Et nous avons dansé, dansé, dansé, dansé, et crié, crié, crié, jusqu’à 4h du matin, heure à laquelle la pasta – LA PASTA – a fait son apparition. Alors tout le monde s’est réuni dans la cuisine et la salle à manger pour faire honneur à cette merveille. Il y a eu un moment rien qu’à nous, quand quelqu’un a parlé d’un grand ami qui nous a quitté cette année, en faisant remarquer qu’il aurait adoré être là avec nous, des embrassades quand Betta (une vraie beauté italienne) a soufflé les bougies de son gâteau, de la folie quand nous avons tous entonné « Sara perché ti amo », des Viva quand Pietro a fait un bœuf magistral avec l’acteur italien Checco Zalone. Les filles de Betta et Pietro, Carolina, Constanza et Allegra, étaient ravissantes (et pas du tout embarrassées en nous entendant hurler « Dancing Queen ! Feel the beat from the tambouriiiiiiine… » C’était une vraie FETE. Avec de la vraie bonne musique – Gloria Gaynor, ELO, Village people, Frankie Goes to Hollywood – que le meilleur – des moments qui nous rappellent que la route est courte, que les secondes et les heures passent comme un souffle sur des feuilles mortes et que nous avons de la chance de pouvoir vivre de tels moments, de bonne folie et surtout, beaucoup d’amitié. Je crois que je n’exagère pas en disant que nous sommes tous rentrés la tête dans les étoiles, étourdis comme après un concert des Rolling Stones – un très bon groupe aussi.

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Italy, Rome – La bella festa di Elisabetta e Pietro

A very interesting article was published in The New York Times about the Italian mentality – this link is to help you understand better what follows. And it is all you will have for « culture » in this story because the rest is about the party. I mean: THE PARTY.

When we were young, partying meant drinking (a lot) smoking (everything), dancing to music that dated from before Kurt Cobain was born and playing it loud enough to deafen the entire neighborhood until seven in the morning. All that has changed now that everything is forbidden. But thankfully, in some parts of the world people still know what partying means. The only difference is that the locations are more elegant and the alcohol is of better quality.

We arrived at the magnificent home of our friends Elisabetta and Pietro Beccari, near the villa Medici, as the sun was setting over the rooftops of Rome. Already, the moment was truly unique (as a matter of fact, the villa Medici is one of my favorite places to watch the fantastic Roman sunsets). We met up with friends we hadn’t seen for ages, drank champagne on the terrace and, when night fell, we went down to the illuminated garden. Everything had been planned to celebrate Italy – the setting, the atmosphere, the food, all kinds of ham, salamis, sumptuous pizzas baked in an oven brought in specially for the evening by the pizzarolos who came specially too. We moved on to ‘limonada’–lemon/vodka/Perrier— mostly vodka actually, from what l can recall… And we danced, danced, danced, and shouted, shouted, shouted until four in the morning. That is when the pasta – LA PASTA – made its entry. Everybody gathered in the kitchen and the dining room to honor that marvel. There was a moment just for us, when someone talked of a great friend who had passed away recently and remarked how he would have loved to be there, lots of hugs when Betta (a true Italian beauty) blew out the candles on her cake, and craziness when we sang « Sara perche ti amo » and when Pietro started a fantastic jam session with the Italian actor Checco Zalone. Betta and Pietro’s daughters Carolina, Allegra and Constanza were gorgeous (and never embarrassed at our yelling « Dancing Queen! feel the beat from the tambouriiiiiiine… »). It was a real PARTY. With really good music– Gloria Gaynor, ELO, Village People, Frankie goes to Hollywood– only the best– and moments that remind us how short the road is, that seconds and hours can blow away like dead leaves, that it’s important to make our time matter, that we are lucky to be able to live such moments of carefree joy and, above all, enjoy true friendship. I don’t think l am exaggerating when I say that we all went home with our heads in the stars, dizzy like after a Rolling Stones concert (not a bad group either).

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