Chili, Santiago (Pourquoi il faut y rester 48h)

Parce que faire un trajet pareil pour ne pas voir la capitale du Chili, faut être maso. Que la ville bouge. Les gens aussi. Qu’ils n’ont pas encore les tics de ceux qui reçoivent des cargos de touristes et que c’est merveilleusement rafraîchissant. Que mes adresses sont branchées, créatives, fashion, old fashion, élégantes, bien faites, pleines de charme … Heu, je continue ?

Galleries/Shopping : Animal – Gallerie branchée dans le très chic barrio de Vitacura. Alonso de Cordova 3105. Vitacura T.562 371 90 90.

Galeria 13, – Galerie des années 70 qui vient de resurgir du passé. Nueva Costanera 3980 T. 562 378 1981.

Tienda Aji, Objets, accessoires, bijoux, pierres chiliennes semi-précieuses. José Victorino Lastarria, 316, Santiago. T. 562 639 9928.

Morita Gil, orfèvre bijoutier historique secoué de sa torpeur par les créations d’Isabel martinez Gil, la dernière de la famille. Los Misioneros 1991, Providencia, Santiago. T. 562 232 68 53.

Mercado Central. Autre caverne d’Ali Baba (datant de 1868), à voir pour l’ambiance, les stands de poisson, les pièces de cuir, et le bistrot El Galeon. Plus typique il n’y a pas ! 963 Ismael valdes Vergara. Santiago.

Hôtels : The AubrayRitz Carlton.

Halte de charme : Ambassade Petit hôtel.

Restaurants/Drinks : Zully, chic et joyeux pour voir et être vu dans l’ancienne maison du poète Vicente Huidobro et le plus vieux quartier de Santiago. Concha y Toro 34, Concha y Toro, Santiago. T. 562 696 3990.

Osaka (restaurant de l’hôtel W Santiago), Isidora Goyenechea 3000 Santiago T. 562 770 0081 . Asian-Chileno.

Miguel Torres, Isidora Goyenechea 2874 ? Santiago T.562 242 9360. Ont aussi des vignobles, font des visites des caves etc.

Infante 51 – Poissons branchés, calamars trendy, mollusques dans le vent. Jose Manuel Infante 51, Providencia, Santiago, T. 562 264 33 57.

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Les fêtes, avant, après, l’année prochaine et celles d’après… Eurkkkkk !!!!

Normalement j’aurai dû vous parler de la féérie des fêtes à travers le monde, vous donner mes meilleurs plans pour le meilleur réveillon, ou quelque chose comme ça. Seulement moi, j’ai horreur de ces listes routinières, et surtout, j’aime pas noël ni rien de ce qui va avec. J’aime pas qu’on me force à être heureuse. Ni les pères noël qui ont l’air de s’être shootés à l’hélium pour pouvoir supporter d’être pris en photo dix mille fois de suite dans la même journée. Ni les produits hideux présentés comme les dernières merveilles de la terre pour nous faire dépenser l’argent (durement) gagné. Ça me fout le bourdon cette hystérie d’achats (quoi que cette année, ça va se calmer avec la crise). Pour moi, les pays occidentaux ont perdu depuis longtemps la spontanéité et la magie de noël. Il y a qu’à voir. Les adultes en sont réduits à réveiller les enfants en plein milieu de leur nuit pour les regarder s’extasier devant les cadeaux. Vous croyez que ça fait plaisir à un moutard qui dort à poings fermés, d’être secoué en plein sommeil pour aller se pavaner devant des adultes qui ont un coup de champ dans le nez et ne voient plus clair ? (bon, d’accord, j’exagère). Tout ça pour dire qu’à notre époque de consumérisme forcené, moi j’ai envie vous donner quelques un de mes livres de voyage préférés. Comme ça, vous pourrez faire tous vos achats d’un coup (et pas seulement pendant les « fêtes ») dans la première Fnac en vue. Ou mieux, sur amazon, sans même avoir à vous déplacer.

Un aventurier au Brésil de Peter Fleming –Ed Phébus. L’aventure démente du frère du « père » de James Bond (vous suivez ?), qui s’en serait inspiré pour son 007- Un écrivain fantastique. Un humour et une classe folle.

Courrier de Tartarie, du même auteur. Ed.Phébus. Son voyage en Chine avec Ella Maillart. Encore un pur délice d’humour british et de talent.

Travels with myself and another de Martha Gellhorn (en anglais – New Edition). Les voyages de la troisième femme d’Ernest Hemingway, correspondante de guerre, écrivain – en solo ou avec « l’autre » écrivain…

I married adventure : La vie  d’Osa et Martin Johnson de Osa Johnson (anglais-Ed.Kodansha Globe). Star de l’aventure et amie de Dorothy Parker et d’Elza Fitzgerald, elle fut l’une des premières à filmer la nature, le Kenya, les réducteurs de têtes, avec son mari Martin, ancien membre d’équipage du Snark, le bateau de Jack London.

On retrouve Osa -en français- dans le très beau livre (spécial noël !) d’Alexandra Lapierre  : Elles ont conquis le Monde, Ed. Arthaud

Enfin, pour voyager dans l’esprit d’une française, d’une américaine…

La vie adulte de mon amie Virginie Mouzat. Les années 70, les choses de l’existence, un climat à la Modiano et une élégance qui n’appartient qu’à elle.  Ed. Albin Michel

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett (Ed.Jaqueline Chambon). Mississipi années 60, L’Amérique des lois raciales et du monde qui change, vu par les bonnes noires qui se confient à l’auteur. Un voyage superbe.

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Rir em Rio

J’ai tellement envie de voir de grands rires. A Paris, il fait froid. Trop froid. Là bas il fait chaud, si chaud. Je rêve des visages éclatants de joie de Rio de Janeiro. De cette énergie qui balaye tout. De ces éclats de rires cariocas. De cette force crée par Deus et ses Santos. Est-ce que ce n’est pas ça la plus grande richesse sur terre ? Avoir cette énergie en soi, comme un puits de vie intarissable dans lequel on peut puiser quand on a froid ? Obrigado Ricardo pela photo !

J’ai demandé à mon ami Claudio de me donner quelques unes des ses adresses préférées à Rio. Avec les miennes, ça fait un bon mélange pour saisir l’âme carioca.

[Photo Ricardo Funari – www.photobrasil.com]

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