Wyoming, quelques détails qui comptent

Le printemps et l’été arrivent…Selon moi, les plus belles saisons pour voir la nature américaine. Quand les paysages sont à la fois forts et tendres, que le climat permet des balades grandioses dans les sites préservés, que les gens se sont préparés à recevoir les visiteurs.

The Hideout (www.thehideout.com) propose mille idées de visites, promenades, sorties, etc. Le ranch (qui a aussi une démarche écologique) étant une propriété privée, il n’y a jamais beaucoup de monde en même temps – ce qui est exceptionnel – et de là, on peut voir la région. Le mieux est de louer une voiture à Cody et de parcourir l’endroit en aventurier. On peut difficilement se perdre, vu qu’il n’y a qu’une grande route. Au pire, on revient sur ses traces. De toute façon, tous les paysages sont grandioses.

Il faut venir ici pour le décor, pour l’ambiance. Pour voir la fantastique Big Horn National Forest, l’historique Trapper Creek Lodge qui date de 1882 (halte d’Hemingway, Owen Wister, Roosevelt), pour s’arrêter prendre un café ou déjeuner chez Dirty Annie’s, pour la vie à cheval. Ce n’est pas St Tropez. Pas de shopping de folie. Nada question fashion. Des bisons, des ranchs, des gens sur la route qui vous disent bonjour de la main. De la nature et du naturel, partout.

Moi, je me suis sentie comme dans la voiture de la célèbre photo d’Elliott Erwitt, prise dans le Wyoming de 1954, qui file droit devant elle, et fend le paysage comme un coup de canif. (www.elliotterwitt.com)

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Wyoming, Dirty Annie’s rock & wild

Un bon voyage devrait toujours être rock’n roll, décalé, devilish, wild. Parce que si c’est pour rester tranquille au coin du feu, hein, à quoi bon ? Et il faut s’amuser, rencontrer des gens que l’on ne rencontrerait jamais chez soi, voir des choses qui n’existent que là où on est parti, entrer dans des endroits franchement funky. Comme chez Dirty Annie’s. Ah, ça c’est, my kind of place. Pas un endroit branché, pas un service trois étoiles, no fuss, no frime, mais quelle ambiance ! Les serveuses ne sont pas des top model mais pourraient jouer dans un film des frères Cohen. L’extérieur n’est pas chic, c’est mieux, on dirait une photo de Walker Evans. L’intérieur a une odeur de vieux livre. D’ailleurs, le nom ferait un bon titre pour un roman trash. C’est… Mmmm… Laissez mois deux secondes…Un drugstore, une pompe à essence, un restaurant, un café, une magasin de vêtements, un liquor store, un bar, une papeterie, une librairie, une boutique de jouets, de bijoux, un vendeur de cartes postales, de journaux, de puzzle, de CD, de chapeaux, de nourriture pour animaux, de tout le nécessaire pour camper, chasser, pêcher, étudier les fossiles, un bureau de poste, une épicerie, une quincaillerie, un centre internet, un endroit où traînaillent les gens du coin… Avec dans les oreilles, The Walk of Life de Dire Straits, c’est encore mieux (si c’est possible).

www.dirtyannies.com sur la Highway 14, aux pieds de Bighorn Mountains (et à 5mn du Hideout).


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Wyoming, the Hideout avec Marijn

On avait attaché les chevaux le temps de déjeuner, la température était parfaite, la vue sur montagne sidérante. En fait, nous n’étions passés que par des endroits sidérants toute la journée. Nous avons commencé à parler et même si je n’étais pas dans sa tête, je pouvais imaginer… Sa nouvelle vie, les efforts, les changements, les amis laissés chez elle, en Belgique. Maintenant, elle s’occupe d’un ranch et vit dans les plaines avec des cow-boys. Elle a apprit tout un tas d’activités qu’elle ne connaissait pas quelques années avant. Tenir ce ranch avec Peter, son mari, accompagner les visiteurs à cheval, les accueillir, faire en sorte que ces étrangers, qu’elle ne va pour la plupart jamais revoir, soient tranquilles, à l’aise, heureux. En la regardant, j’ai pensé qu’elle y réussissait drôlement bien. Il y a des gens qui n’ont pas besoin de faire d’écoles hôtelières. Ils ont une manière d’agir, un regard, une façon de vous aider quand vous ne savez pas trop comment faire qui fait se sentir bien, qui apaise. Ils ont un don, une délicatesse qui agit comme un baume. Nous avons parlé un bon moment et en rentrant, je l’ai regardée ramener calmement les chevaux, nous sourire encore, se préparer pour le dîner, pour le lendemain, pour les nouveaux arrivants, et je me suis sentie soudain très chanceuse d’être venue là.

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