Rio de Janeiro – O melhor do mundo

J’ai mis du temps pour écrire cette histoire parce que j’adore Roi de Janeiro, que j’y ai vécu, et que je trouve plus difficile de parler d’un endroit que l’on aime que d’un endroit que l’on a traversé et qui n’a laissé que deux ou trois images. C’est un peu comme une personne aimée. Comment la définir ? Surtout en quelques lignes. En plus, Rio est pour moi une sorte de référence familiale. Rio de Janeiro, c’était avant Rancagua, avant Santiago, avant Paris. C’est à Rio de Janeiro que mes parents allaient quand ils voulaient s’échapper un moment de la ferme et voir autre chose que la campagne Chilienne. Que mes grands-parents allaient aussi. C’est à Rio de Janeiro que j’ai été conçue, et que je suis partie habiter il y a des années quand j’ai voulu changer de vie. J’y retourne dès que je peux. Parce que Rio est unique. La dernière fois, c’était il y a quelques semaines. Qu’est-ce que en fait un lieu à part ? Le site lui-même déjà, et les kilomètres de plages en pleine capitale (ancienne capitale – Rio était autrefois la capitale du Brésil) un paysage fabuleux de beauté. La nature, la jungle, qui n’ont pas été laminées par le béton et apportent une sauvagerie, une rébellion même, miraculeuses en pleine cité (il faut voir les palmiers insensés du jardin botanique www.jbrj.gov.br/) . Les odeurs. De Bitume et de jungle moite. Plus enivrantes pour moi que le parfum le plus sophistiqué du monde.

Quand vous marchez dans Ipanema, vous voyez les gens les plus modestes (et pas des vagabonds ni des mendiants) et les milliardaires de la ville, côte à côte sur le même trottoir ou dans les mêmes lanchonetes -les bars-restrauants-cafés d’ici. Une chose inimaginable dans beaucoup d’autres villes du monde. A Rio, personne ne s’étonne que vous portiez un short en plein hiver, et si quelqu’un balance une vanne un peu drôle à un inconnu, celui-ci lui renvoie rarement un regard hostile. Il rigole souvent et lui en balance une du même tonneau. Au bout de peu de temps on s’aperçoit que le carioca est généralement bienveillant. Pour toutes ces raisons, et un million d’autres, Rio m’ahurit et me touche constamment. Quand il fait froid à Paris, que rien ne marche comme je veux, et que j’ai besoin de me booster le moral, je pense à Rio. J’y vois le pire mais aussi le melhor do mundo. Le meilleur de ce que le monde offre. Ce n’est évidemment pas idéal, et il faudrait beaucoup de temps pour parler de ce qui ne va pas, mais il y a une liberté, une nonchalance amusée qui permet de supporter beaucoup de choses.

Le dessin sur l’image a été fait par ma mère qui est peintre et raconte des histoires avec un papier et quelques traits de crayon comme personne.

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4 réponses à Rio de Janeiro – O melhor do mundo

  1. Regina dit :

    Rio – O melhor lugar do mundo ! Obrigada Francisca !!! Regina carioca da gema

  2. Desbruères dit :

    Merci pour ce Rio que je ne connais toujours pas, et que je rêve de plus en plus de découvrir ! L’image que vous en donnez est superbe, très vivante, très vaste… Un fantasme !
    A bientôt
    Joëlle

  3. Joanne dit :

    natürlich di coabcaapna.. jesusstatue u bekannte die ich in rio habe aber dort noch nie besuchen konnte ….

  4. Lamha dit :

    Lovely and Beautiful pctiures of Carnival in Rio.Nothing like this Carnival in the entire world.Bunito mui Bunito

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