Chili, désert d’Atacama – Picnic latino

Dans ce blog, j’ai raconté toutes sortes de moments en voyage. Drôles, émouvants, tristes, étranges, chics ou non, agréables ou pas. De tout, vraiment. Les moments les plus mémorables ont souvent été les moins faciles. Les expériences les plus passionnantes – culinaires, par exemple – généralement les plus bizarres ! Comme We Love Fish, en Alaska, le dîner imprévu dans un pub d’Ecosse, Barney’s Beanary à LA, Dirty Annie’s dans le fin fond du Wyoming…
Ok, gastronomiquement parlant, ce n’était pas toujours ça, mais quelle histoire formidable ça faisait à chaque fois ! C’était fun, cool, spécial, imparfait comme il faut pour avoir une vraie émotion. Bref. Tout compte fait, super.

A Atacama, ça a commencé avec une température d’environ – 2 dehors – L’Altiplano Chilien est à plus de 4000 mètres d’altitude, presque aussi haut que le Tibet. Le vent soufflait en bourrasques à vous glacer les os (et ça, c’était pendant la saison chaude). La nourriture manquait de s’envoler toutes les deux secondes et jamais café instantané ne m’a semblé plus délicieux. Aucune trace d’humain n’était perceptible à des dizaine de kilomètres à la ronde, et à part les lagunes et les volcans, pas de traces d’existences autres que les nôtres, non plus. Une vigogne se baladant le long de la lagune Miscanti, c’est tout ce que nous avions vu en plusieurs heures de route. Nous n’avons pas eu assez de nos manteaux et vestes superposées pour nous réchauffer. Mon bonnet péruvien a été bienvenu aussi. Il fallait vraiment avoir faim pour se poser là, mais l’idée était si irrésistiblement saugrenue, si unique, paraissait si impossible et extravagante… Franchement, c’était la seule chose à faire pour honorer le cadre démentiel.

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